mardi 21 août 2012

Rendez-vous avec la crise !

Pauvres électeurs socialistes ! Ils avaient pourtant été prévenus, notamment par les centristes, libéraux démocrates : non seulement Hollande, pas plus que Sarkozy, ne peut quelque chose pour la croissance, mais en plus le projet du Parti Socialiste allait indubitablement se heurter à la réalité du monde réel. 

Les électeurs socialistes avaient ils lu Sans gouvernement, les Belges s'en sortent aussi, un post du 13 Juin 2011, ou La crise n'est pas prête de cesser, un post du 7 Octobre 2011 ? 

Ne comprennent-ils donc pas que la croissance, ce sont les acteurs de l'économie, c'est à dire vous et moi, les individus libres d'acheter ou non, de consommer ou non, d'investir, de travailler et de produire ou non, qui la font ? 

N'ont-ils pas vu que dans les Etats actuels ou passés s'étant donné absolument TOUS les moyens de contraindre les individus, la croissance n'a pas atteint de niveau record ? On peut penser à l'URSS, à Cuba, à la Corée du Nord  par exemple. 

Que Libération choisisse de titrer sur le retour au réel n'est que la traduction de cette croyance qui persiste, que les gouvernements peuvent quelque chose pour la croissance et contre la crise. Le gouvernement peut favoriser la croissance mais pas la provoquer. Si un gouvernement allège les contraintes et établit un état de droit et un cadre juridique et fiscal stable, alors il y a des chances (mais pas la certitude) qu'il y ait de la croissance. 
En ce qui concerne la crise, n'oublions pas qu'elle provient des subprimes (une invention gouvernementale) et de l'interventionnisme public qui s'est manifesté par la bulle de la dette publique, partout en Occident. C'est le gouvernement qui est en crise et qu'il faut downsizer. Heureusement, une fois que nous aurons fait cela, il y aura un sérieux espoir pour que la croissance revienne, comme le disent chacun selon leur analyse Guy Sorman (lire son interview dans le Wall Street Journal) et Alain Madelin.

Donc, pour les électeurs de Hollande, non, le vacancier de Brégançon ne peut rien contre la réalité.

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