dimanche 10 octobre 2010

La France, tu l'aimes ou tu la quittes ?

Si vous êtes de sensibilité plutot libérale, vous vous dites que la France fonctionnerait mieux avec moins d'impots, moins de lois, moins d'état et plus de libertés laissées aux individus.

Or, bipolarisation de la vie politique aidant, vous aurez rapidement à positionner votre discours dans le cadre du soutien ou de l'opposition au pouvoir en place, qu'il soit UMP comme actuellement ou Socialiste comme entre 1997 et 2002.

Si vous êtes libéral, toujours, vous avez tendance à ne pas vous reconnaitre dans le pouvoir actuel, (d'ailleurs vous n'êtes pas allé voté aux dernieres élections régionales, faute de discours attrayant chez l'une ou l'autre des listes).
Alors, vos amis de gauche et de droite vous diront "tu critiques toujours tout, si tu n'es pas content, pourquoi tu ne pars pas aux Etats Unis ?"

NB : ce discours, vous l'entendrez chez les militants UMP qui ne supportent pas que l'on puisse se demander si Eric Besson est passé en commission municipale pour son mariage avec une étrangère moitié plus jeune, ou s'il a payé ses billets d'avions lui meme ou non, comme l'affirme Bakchich. Ils supportent encore moins que l'on puisse se demander si le Président de la République réforme la France ou pas, alors que les lois et les impots explosent.
Mais vous l'entendrez aussi au PS qui, clichés aidant, voit en vous un ultra-libéral américain voulant "casser la société"et faire regner le "chacun pour soi".

Alors, vu le consensus entre UMP et PS pour ne pas critiquer les fondements de la République (pas de critique du systeme social et du service public géré par la fonction publique ni de remarques sur les petits arrangements des ministres avec la Loi, que ce soit sur le racisme, les exces de vitesse, les HLM)
, vous pensez que la France, il faut l'aimer comme elle est, ou bien la quitter ?
ou alors vous vous dites que c'est quand meme fou qu'il soit interdit de critiquer ce pourquoi on paye, en tant que contribuable ?

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